Carnet de notes
Alice Munro
Alice Munro vient d’obtenu le Prix Nobel de Littérature. Je ne connaissais pas cet écrivain et je découvre à travers plusieurs articles que j’ai lu depuis deux jours dans la presse que son œuvre est essentiellement composée de nouvelles. Dans l’article du Monde, je lis : « Dans son dernier recueil traduit en français (Trop de bonheur, éd. L’Olivier, 316 p., 24 euros), Munro elle-même s’amuse de la piètre estime dans laquelle est tenue sa forme de prédilection : « Un recueil de nouvelles ? Voilà qui en soi est déjà une déception. L’autorité du livre en paraît diminuée, cela fait passer l’auteur pour quelqu’un qui s’attarde à l’entrée de la littérature, au lieu d’être bien installé à l’intérieur. » ».
Je ne peux m’empêcher de penser alors au documentaire (et bien-sûr au court-métrage) et à la question que l’on m’a souvent posé : « Quand est-ce que tu vas véritablement entrer dans le cinéma et faire un vrai film ? ».